L’agriculture urbaine sera-t-elle l’avenir des plates-formes logistiques ?
Pourtant ce concept émergent (ou plutôt ré-émergent) correspond à la volonté de transformer les agglomérations en espaces plus résilients.
La logistique fait de plus en plus appel à des technologies d’automatisation ou de robotisation des tâches. La différence entre les deux approches est essentielle. L’automatisation a pour objectif de faire effectuer par une machine des opérations sans l’intervention d’un opérateur. C’est par exemple le cas des machines d’emballage ou des trieurs de commandes, dont le développement rapide dans les entrepôts témoigne d’une tendance de fond.
Le récent classement de la Banque Mondiale sur la compétitivité logistique des pays ne place la France qu’à la 16ème place, bien après l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique ou la Grande-Bretagne.
De nombreux groupes, notamment dans l’e-commerce, mettent en concurrence les territoires européens avant de choisir une implantation. Dans cette compétition européenne, la France a une place à jouer, souvent en concurrence avec l’Allemagne ou le Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg).
Après 3 années marquées par une activité morose, l’année 2015 affiche un rebond incontestable pour le secteur de l’immobilier logistique.
Sur un plan géographique, le marché de l’immobilier logistique est toujours dominé par la dorsale Lille-Paris-Lyon-Marseille, qui attire les deux-tiers du marché français. Certaines régions décalées de cet axe, comme le Languedoc-Roussillon, l’Est ou la Normandie participent toutefois au dynamisme de 2015.